MICHEL CIRY INVITÉ D'HONNEUR ART CAPITAL 2025 au Grand Palais Paris
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Michel CIRY Emmaüs VI, 1986 Huile 147 x 97,5 cm |
Enfance.
Michel Ciry est né à La Baule, dans une famille cultivée qui l'initie très tôt aux arts. Dès l'âge de huit ans, il prend des cours de dessin, puis en 1934 il intègre l'École des Arts appliqués Duperré.
A l'âge de 16 ans, il grave son premier cuivre et à 19 ans il participe pour la première fois à l'exposition collective «Artistes de ce temps » au Petit Palais.
Les années 40.
A cette époque, les peintres-graveurs le reconnaissent comme un de leurs pairs. Il reçoit de nombreuses commandes d'ouvrages à illustrer de la part des éditeurs. En octobre 1941, alors qu'il n'a que 22 ans, il expose pour la première fois seul à la Galerie Le Garrec à Paris une vingtaine d'aquatintes inspirées par la technique de Goya dont la presse se fait l'écho. En 1942, il devient sociétaire la Société des peintres graveurs Français en même temps que Marie Laurencin.
Il illustre quelques œuvres romanesques et théâtrales des pièces de Camus dont Caligula, (1944);
La Reine morte de Montherland (1942), Madame Bovary de Flaubert (1949).
Parallèlement, il poursuit sa trajectoire artistique personnelle, « suit sa boussole » selon ses mot.
Artiste prolifique et régulier, il participe à de nombreuses expositions de groupe à travers le monde. Ancien élève de Nadia Boulanger, il consacre également une partie de sa journée à la composition musicale.
Un voyage décisif.
En 1949, il fait un voyage décisif à Assise, à la rencontre des moines franciscains, à la suite duquel
Un voyage décisif.
En 1949, il fait un voyage décisif à Assise, à la rencontre des moines franciscains, à la suite duquel
il grave une « Tête de Christ» qui marque un tournant dans son œuvre. Selon Jean Adhémar
(Conservateur de la BNF) :
« Ciry dit qu'il n'y a pas alors chez lui une crise religieuse mais un choc artistique sans raison extérieure, une sorte de révélation.»
Une analyse que prolonge Roger Passeron, éditeur proche de Michel Ciry, qui note également
que ce Christ de 1949 marque une rupture dans la quête artistique de Michel Ciry qui « désormais (...)
se passionnera pour le visage humain.»
Au tournant des années 50
Michel Ciry détruit un grand nombre de ses œuvres, cuivres et planches gravées entre 1939 et 1944. Les autocritiques sans appel de ses œuvres de jeunesse jalonnent son journal quotidien, commencé en 1943 et jamais interrompu. Le recentrage de l'artiste autour du visage humain s'accompagne d'une phase créative intense où il décline et multiplie les épreuves de ses sujets souvent tirés du Nouveau Testament, comme la Déposition de croix, la Vierge à l'enfant, le Baptême du Christ, la Mise au tombeau. Pour Roger Passeron, « Jamais une spiritualité, une émotion aussi élevée, aussi grave, n'avait été traduite par lui auparavant. » Tout en creusant ces sujets en dessin et en gravure, Michel Ciry fait aussi la découverte de la peinture, qui à partir de 1952 prend une place croissante dans son travail.
En 1955: première exposition de peinture. Il présente des visages, des mains, des corps interrogateurs et il est toujours en recherche. A travers l'Europe, il se nourrit des œuvres de Rembrandt, Memling, Holbein, et les maitres italiens qui le fascinent.
Au tournant des années 50
Michel Ciry détruit un grand nombre de ses œuvres, cuivres et planches gravées entre 1939 et 1944. Les autocritiques sans appel de ses œuvres de jeunesse jalonnent son journal quotidien, commencé en 1943 et jamais interrompu. Le recentrage de l'artiste autour du visage humain s'accompagne d'une phase créative intense où il décline et multiplie les épreuves de ses sujets souvent tirés du Nouveau Testament, comme la Déposition de croix, la Vierge à l'enfant, le Baptême du Christ, la Mise au tombeau. Pour Roger Passeron, « Jamais une spiritualité, une émotion aussi élevée, aussi grave, n'avait été traduite par lui auparavant. » Tout en creusant ces sujets en dessin et en gravure, Michel Ciry fait aussi la découverte de la peinture, qui à partir de 1952 prend une place croissante dans son travail.
En 1955: première exposition de peinture. Il présente des visages, des mains, des corps interrogateurs et il est toujours en recherche. A travers l'Europe, il se nourrit des œuvres de Rembrandt, Memling, Holbein, et les maitres italiens qui le fascinent.
Musée Michel Ciry https://www.museemichelciry.com
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ART CAPITAL 2025 au Grand Palais Paris Crédit photo: @gerardpocquet |
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Ainsi parlait l' Art. L' Art universel. L' Art singulier, d'Ici et d'ailleurs. @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com French Word - English Word - |
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