« Sur les chemins noirs » un film de Denis Imbert d’après le récit de Sylvain Tesson.
« Sur les chemins noirs » un film de Denis Imbert d’après le récit de Sylvain Tesson.
La médiatisation de Sylvain Tesson, de son livre et de la promotion du film, a pré-vendu le film. Installant dans la conscience des spectateurs « Le Film à Voir ». Un film d’une intériorisation ultime, LA Marche du Nec Plus Ultra d’« une vie réduite à sa plus simple expression ». Après la diffusion du film naît une émotion de frustration. Rien à redire sur le cadre, la photographie, de magnifiques paysages « La France est belle ». Jean Dujardinfait le « Job ». Il n’est pas Sylvain Tesson, son ombre ou son double, ce n’est pas sa rédemption. Il est vrai que l’intensité du ressenti en parcourant 1300 kilomètres et 3 à 4 kilomètres par jour, on ne joue pas dans la même cour. La musique, la voix off, peut-être, le manque de silence, va savoir ? Il manque de la pierre vivante comme évoquée dans le film, une profondeur spirituelle à la manière de Michael Lonsdale. L’actrice Joséphine Japy (Anna) prend bien la lumière. Izïa Higelin est fringante. Anny Duperey, rassurante, élégante.
Comme lot de consolation, deux livres à lire si ce n’est pas lu : Thomas de Quincey, Confessions d'un mangeur d'opium, et, Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson.) Vu. À voir selon l’air du temps.
Commentaires