« SIMONE, le voyage du siècle »
« SIMONE, le voyage du siècle » un film d’Olivier DAHAN. Ce n’est pas un biopic,
mais un portrait cinématographique d’une histoire, celle de Simone Veil
(Rebecca Marder, rôle à des âges de 15, 21 et 36 ans et Elsa Zylberstein, rôle à partir de 39 ans),
l’histoire d’un pays.
Tourné à Budapest où les camps d’ Auschwitz et de Bergen Belsen ont été reconstitués.
Sa mère (Élodie Bouchez), morte en camps de concentration est au cœur de sa vie,
c’est sa vraie force.
Milou (Judith Chemla), sa sœur, morte dans un accident de voiture, sera considérée comme sa deuxième mort.
En sortant à 17 ans des camps de concentration, Mme Simone Veil a vaincu sa peur
« j’ai survécu à pire que vous » pour s’adapter et survivre.
Un récit de devoir de mémoire pour les jeunes générations.
Nous pensions tout connaître de sa vie, mais, nous prenons connaissance
de son statut de magistrate, de sa haine pour l’injustice, de son engagement en faveur des conditions
de détention plus humaines dans les prisons algériennes et françaises, de la fin de l’avortement clandestin, de rendre une certaine dignité aux malades du Sida.
Simone Veil a été la première femme présidente
du Parlement européen. Philippe Torreton, juste.
Olivier Gourmet (Antoine Veil), mari, homme de l’ombre et conseiller, est le pôle de la stabilité.
Simone Veil est iconique avec le chignon et le tailleur Chanel de tweed blanc et bleu glacier
au Parlement européen de Strasbourg.
Pour Simone Veil « l’ Europe, c’est la paix ».
Un film magnifique, un modèle de résilience, une femme un destin.
Autobiographie « Une vie »
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