"CE QUI ME RESTERA" (Ne Regarde que Nous) du 05 octobre au 19 novembre 2025 Manufacture Les Abbesses Paris 18
Une pièce de théâtre à ne pas manquer à Paris,
la reprise de "CE QUI ME RESTERA" (Ne Regarde que Nous).
Un sujet sensible, écrit avec distanciation par Salomé Courpassson (Texte et mise en scène).
Dès l'entrée, dans la salle, les spectateurs découvrent les protagonistes sur le plateau.
En première ligne et en tenues de sport Mathilde De Maurepas (Zoé) et Dounia Menasseri (Lou) brandissent chacune d'elles une pancarte au nom de Lou Gehrig (joueur de baseball américain)
décédé de la maladie de Charcot.
Au fond, les représentants du corps médical et le conteur (Jehan Bontemps), psychologue (Nathan Verbert), Docteur Parkheizer (Julien Petitgirard).
S'efface le Collectif, émerge le conteur.
De ce thème, dont l'angoisse est souvent derrière le voile, de la vie, de l'existence, de la maladie, de la mort, mais traité avec un tact moral, le conteur pose la question au Collectif du sens de la vie, n'ayant pas de réponse de ses acolytes, il se tourne vers la salle et l'interpelle.
Lui, revient en écho, le silence abyssal du plateau.
En filigrane, il s'agit bien d'un récit socio-biographique de la narratrice, concernant la maladie de Charcot appelée "maladisa" afin de l'universaliser et de la théâtraliser symboliquement.
Sur scène, les comédiens œuvrent au traitement de cette maladie incurable dans l'accompagnement
de toutes les phases de la "maladisa". Une chorégraphie de mouvements installe les rôles de chacune
et chacun dans l'espace dédié; changement d'apparat par les coiffes qui décoiffent, de l'ambiance de danses empruntées, soutenu par des séquences et le refrain de la chanson "Une autre histoire ", tube de Gérard Blanc.
Décor minimaliste, le temps d'une heure de spectacle est saisi par l'interprétation des comédiens.
Au sortir, la magie du théâtre a opéré une fois de plus.
À voir.
Gérard POCQUET
Collaboration artistique: Paola Duniaud
Durée: 1h
Après une première exploitation réussie en février/mars 2025,
nous avons la joie de reprendre notre spectacle soutenu par la Manufacture des Abbesses.
C’est l’histoire d’une vie. Une vie qui pourrait être la mienne, ou la vôtre.
C’est aussi l’histoire d’une amitié d’enfance, d’une maladie incurable, d’un corps médical démuni,
d’un quotidien orchestré et bouleversé par la maladie, de souvenirs joyeux et tristes.
C’est l’histoire d’une vie mais d’une vie arrêtée bien trop tôt.
« Zoé est forte, loyale, intelligente. Je me dis aussi que Zoé est probablement très drôle.
Je ne sais pas pourquoi, je le sens. Lou est courageuse, décidée, brillante, généreuse,
elle est sérieuse mais aussi très sensible. Pour Zoé, Lou est une personne extraordinaire.
La maladie est une injustice totale »
Salomé Courpasson
En 2020, après la réussite de sa quatrième année de médecine, Salomé entre au Cours Florent
dans le but de découvrir dans l’art une autre manière de prendre position et de défendre ses valeurs.
Mais aussi, de chercher un moyen de sensibiliser à des situations méconnues. C’est ce qu’elle finit
par trouver dans l’écriture. «Ce qui me restera» est une pièce qui traite de la maladie de Charcot à travers une relation d’amitié entre les personnages de Lou et Zoé. Écrire sa première pièce sur la maladie
de Charcot fait tout particulièrement sens pour elle puisque c’est une maladie qui la touche personnellement. Son grand-père et sa tante côté paternel sont tous les deux décédés de cette maladie,
à 50 ans, à vingt ans d’intervalle. C’est donc un sujet qu’elle connait depuis son plus jeune âge,
et qu’elle a, plus tard, vécue concrètement à travers la maladie de sa tante.
Dans un souci de rendre l’histoire universelle, Salomé a décidé de donner un autre nom à la maladie
de Charcot. Elle est identifiée dans la pièce comme étant la maladisa, ce qui permet à tout un chacun
de pouvoir s’identifier à l’histoire. La maladisa devient alors le symbole de toutes les maladies.
Une attention toute particulière a été portée à l’allégement de la douleur qui entoure cette maladie
– et d’autres, en offrant une expérience positive aux spectateurs. La narration de l’évolution de la maladie est entrecoupée d’épisodes qui montrent la résistance lucide voire ludique à la maladie, et qui montrent aussi Lou dans sa vie de « non malade ».
Le rire et la joie, notamment amenés par l’univers du sport en clin d’œil à Lou Gehrig (joueur de baseball américain qui a laissé son nom à la maladie de Charcot aux USA) mais aussi par des personnages hauts
en couleur, ont été au cœur de son écriture.
Les décalages sont nombreux et les êtres chers ont été bien vivants.
La vie est au cœur de Ce qui me restera.
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| Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com |
LA COMPAGNIE
Ce qui nous restera a été créé en 2023.
Ce collectif regroupe acteurs, metteurs en scène, musiciens et chanteurs qui ont tous participé
Ce qui nous restera a été créé en 2023.
Ce collectif regroupe acteurs, metteurs en scène, musiciens et chanteurs qui ont tous participé
à la confection de «Ce qui me restera (ne regarde que nous) ». Ce qui nous restera évoque la trace
qui nous est laissé ou bien encore celle qu’on laisse : ce qui nous reste après une pièce de théâtre, un film, une visite au musée, une histoire d’amour, un sourire, un baiser, un week-end entre amis, un concert,
un regard, une dispute, un fou rire…
LES PARTENAIRES
Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique (ARSLA)"L’ARSLA est heureuse d’apporter son soutien à la troupe et son spectacle "Ce qui me restera."
Soutenu par la FFBS (Fédération Française du Baseball et du Softball) depuis mars 2025.
Source
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Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com
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