"Exit 8" un film de Genki Kawamura
Exit 8 met en œuvre les comportements sociétaux des terriens actuels fixés sur leur téléphone à longueur de journées. Une scène banale d'un bébé qui crie et pleure dans le métro.Un homme perturbé par les cris et les pleurs de ce bébé, va s'en prendre violemment à la mère afin qu'elle le réduise au silence. Personne ne lève la tête. Le métro s'arrête, sur un appel téléphonique d'une femme avec qui il a rompu, lui apprend qu'elle est enceinte et lui demande ce qu'il va ou veut faire. À ce moment-là, l'homme ce perd, le trouble ou le déni de la paternité vient s'insinuer dans ses pensées et le conduit dans un couloir de métro aux apparences de laboratoire pour s'y perdre et s'y retrouver.
« Exit 8 », créé par un jeune homme d’une vingtaine d’années vivant à Kyoto.
Cela à Genki Kawamura rappelle le purgatoire de la « Divine Comédie » de Dante — un mécanisme révélant les péchés et angoisses cachées que nous portons tous.
Le casting
Kazunari Ninomiya, qui joue « L’Homme Perdu », avait été repéré par Clint Eastwood pour « Lettres
d’Iwo Jima ». « L’Homme Perdu » est le protagoniste, mais il n’a ni nom ni quasiment aucun dialogue
d’Iwo Jima ». « L’Homme Perdu » est le protagoniste, mais il n’a ni nom ni quasiment aucun dialogue
— tel un avatar de jeu vidéo, ou même un symbole de la société elle-même.
Je pensais que ce rôle permettrait à Ninomiya de faire ressortir son aura singulière.
De plus, sa passion pour les jeux vidéo l’a aidé à saisir intuitivement le ton du film.
Quant à Yamato Kochi, qui interprète « L’Homme qui Marche », il a principalement travaillé au théâtre.Son expérience scénique était idéale pour un rôle exigeant des mouvements précis et impassibles,
à la manière d’un acteur de Nô — presque comme un être programmé. Il se trouve également
qu’il ressemble trait pour trait au personnage du jeu original, ce qui en faisait le choix parfait.
Depuis, elle a principalement travaillé au Japon, alternant entre sa carrière d’actrice et celle de mannequin en tant qu’ambassadrice Chanel.
Enfin, Naru Asanuma, qui joue « L’enfant », a été choisi à l’issue d’un casting de plus de 300 enfants. Il n’avait jamais joué de rôle majeur auparavant. Sa présence a indéniablement élevé l’ensemble du film.
Scénario & dialogues: Kentaro Hisare & Genki Kawamura
Note d'intention de Genki Kawamura
Ce film se déroule entièrement dans un couloir souterrain qui se répète à l’infini. Grâce à ses visuels et à son design sonore, le spectateur aura l’impression d’avoir pénétré
l’une des illusions d’optique d’Escher — pris dans un brouillard onirique.
Alors que le protagoniste progresse dans ce couloir, il doit repérer des « anomalies » troublantes
et chercher la sortie numéro 8.
Une seule règle : faire demi-tour s’il y a une anomalie, avancer s’il n’y en a pas.
Mais cette règle apparemment simple plonge le voyageur égaré dans une spirale de peur et de paranoïa.
Exit 8 explore également des thèmes profonds. Le couloir en boucle symbolise nos routines quotidiennes, et les anomalies représentent la culpabilité latente, les péchés du protagoniste ou ceux de la société Mais cette règle apparemment simple plonge le voyageur égaré dans une spirale de peur et de paranoïa.
en général.
Le couloir blanc pourrait être un purgatoire qui nous confronte à nos fautes
— ou peut-être un utérus métaphorique.
Le panneau jaune indiquant « Sortie 8 » nous observe, presque comme s’il avait une volonté propre.
Le panneau jaune indiquant « Sortie 8 » nous observe, presque comme s’il avait une volonté propre.
Synopsis
Un homme piégé dans un couloir de métro cherche la sortie numéro 8.
Presse Hopscotch Cinéma Alexis Delage Toriel adelagetoriel@hopscotchcinema.fr
Clarisse André candre@hopscotchcinema.fr
Un homme piégé dans un couloir de métro cherche la sortie numéro 8.
Pour la trouver, il faut traquer les anomalies. S’il en voit une, il fait demi-tour.
S’il n’en voit aucune, il continue. S’il se trompe, il est renvoyé à son point de départ.
Parviendra-t-il à sortir de ce couloir sans fin ?
Distribution ARP Sélection 13, rue Jean Mermoz 75008 Paris Tél : 01 56 69 26 00Presse Hopscotch Cinéma Alexis Delage Toriel adelagetoriel@hopscotchcinema.fr
Clarisse André candre@hopscotchcinema.fr
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