Issachar Ber Ryback - Exposition Le Dibbouk - Fantôme du monde disparu - mahJ Musée d' art et d'histoire du Judaïsme
Issachar Ber Ryback
Né en 1897 à Elizabethgrad (actuelle
Kropyvnytskyï en Ukraine) et mort à Paris en 1935, Issachar Ber Ryback est un artiste majeur de la renaissance de l'art juif en Europe orientale, cherchant une expression spécifiquement juive, qui concilie tradition et modernité, comme le font El Lissitzky et Nathan Altman dans les mêmes années.
Entre 1917 et 1923, ses œuvres se nourrissent des innovations du cubisme au service d'une iconographie marquée par l'art populaire et les lettres hébraïques.
À Kiev, en 1919, Ryback participe à la création de la section artistique de la Kultur lige (Ligue de la culture), organisation juive laïque visant à promouvoir la culture yiddish. L'année suivante, dans la revue Oyfgang, il publie avec Boris Aronson un manifeste de l'avant-garde, dans lequel il défend un art conjuguant les traditions juives et les innovations picturales européennes pour exprimer une vision juive
L'accrochage Ryback se poursuit dans la salle des maquettes, puis dans les salles xxe siècle grâce aux prêts exceptionnels du MoBY - musée Ryback à Bat Yam (Israël).
Alef Bet (alphabet), 1918-1919
Huile sur toile et collage
Dans cette nature morte cubiste, Ryback évoque la table du shabbat, avec son chandelier et son verre de vin. Il convoque aussi les lettres de l'alphabet hébreu à la fois pour leur force graphique et leur symbolique. Le collage principal donne le nom au tableau, Alphabet. Au centre de la composition la lettre shin, noire sur le volume cubique d'une boite à phylactères. Cette lettre est la première du Nom divin Shaddaï. Dans la partie inférieure droite la lettre Lamed renvoie à l'étude. Dans le coin supérieur gauche la Torah couronnée.
MoBY - musée Ryback, Bat Yam (Israël)
Issachar Ber Ryback - mahJ https://ainsiparlaitlart.blogspot.com
Né en 1897 à Elizabethgrad (actuelle
Kropyvnytskyï en Ukraine) et mort à Paris en 1935, Issachar Ber Ryback est un artiste majeur de la renaissance de l'art juif en Europe orientale, cherchant une expression spécifiquement juive, qui concilie tradition et modernité, comme le font El Lissitzky et Nathan Altman dans les mêmes années.
Entre 1917 et 1923, ses œuvres se nourrissent des innovations du cubisme au service d'une iconographie marquée par l'art populaire et les lettres hébraïques.
À Kiev, en 1919, Ryback participe à la création de la section artistique de la Kultur lige (Ligue de la culture), organisation juive laïque visant à promouvoir la culture yiddish. L'année suivante, dans la revue Oyfgang, il publie avec Boris Aronson un manifeste de l'avant-garde, dans lequel il défend un art conjuguant les traditions juives et les innovations picturales européennes pour exprimer une vision juive
L'accrochage Ryback se poursuit dans la salle des maquettes, puis dans les salles xxe siècle grâce aux prêts exceptionnels du MoBY - musée Ryback à Bat Yam (Israël).
Alef Bet (alphabet), 1918-1919
Huile sur toile et collage
Dans cette nature morte cubiste, Ryback évoque la table du shabbat, avec son chandelier et son verre de vin. Il convoque aussi les lettres de l'alphabet hébreu à la fois pour leur force graphique et leur symbolique. Le collage principal donne le nom au tableau, Alphabet. Au centre de la composition la lettre shin, noire sur le volume cubique d'une boite à phylactères. Cette lettre est la première du Nom divin Shaddaï. Dans la partie inférieure droite la lettre Lamed renvoie à l'étude. Dans le coin supérieur gauche la Torah couronnée.
MoBY - musée Ryback, Bat Yam (Israël)
![]() |
Musée d' art et d'histoire du Judaïsme https://www.mahj.org/fr |
![]() |
Hommage au Capitaine Dreyfuss Musée d' art et d'histoire du Judaïsme https://www.mahj.org/fr Crédits photo : Gérard Pocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com |
Le Dibbouk - Fantôme du monde disparu https://ainsiparlaitlart.blogspot.com Exposition Le Dibbouk - Fantôme du monde disparu - mahJ Musée d' art et d'histoire du Judaïsme |
Commentaires