ALBERTO GIACOMETTI L'Homme qui marche I, 1960
ALBERTO GIACOMETTI L'Homme qui marche I, 1960 Fondation Marguerite et Aimé Maeght Saint-Paul-de-Vence, Inv 0314 https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr © Photo Pocquet Gérard https://ainsiparlaitlart.blogspot.com/ |
Fondation Marguerite et Aimé Maeght Saint-Paul-de-Vence, Inv 0314
ALBERTO GIACOMETTI L'Homme qui marche I, 1960 Fondation Marguerite et Aimé Maeght Saint-Paul-de-Vence, Inv 0314 https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr © Photo Pocquet Gérard https://ainsiparlaitlart.blogspot.com/ Déambulations musicales Mark Rothko par Max RICHTER Unity Fields II (2023) Création mmondiale, commande de la Fondation Louis Vuitton Avec les musiciens de l'orchestre Le Balcon La
Fondation Louis Vuitton a confié à Max RICHTER L'écriture d'une pièce
singulière, intimement liée à l'univers du peintre américain Mark
Rothko. Le temps d'une soirée, vivez, dans les galeries de l'exposition,
une immersion sonore signée par le compositeur. Enregistrée
puis diffusée dans tous les espaces, son œuvre Unity Fields II est joué
en live par 20 musiciens de l'orchestre Le Balcon dans les galeries 1,
2, 4 et 9.Se répondant ou prenant le relais l'un de l'autre,
laissez-vous surprendre par les live des groupes musiciens qui se
superposent à la nappe sonore et plongez autrement dans la peinture de
Mark Rothko. |
ALBERTO GIACOMETTI L'Homme qui marche I, 1960 Fondation Marguerite et Aimé Maeght Saint-Paul-de-Vence, Inv 0314 https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr © Photo Pocquet Gérard https://ainsiparlaitlart.blogspot.com/ |
Le point de rencontre entre mon travail et celui de Mark Rothko est cette conception du lieu,
qu'il
considère inventer lorsqu'il réalise une série de peintures. Une œuvre
musicale est un paysage imaginaire; c'est un espace que l'on peut
habityer (... ) Max Richter.
Black and Gray, Giacometti
La
série des Black and Gray, 1969 -1970 se distingue par une nouvelle
composition en deux parties, séparées par une ligne continue: un
rectangle noir dans la zone supérieure et un rectangle gris dans la zone
inférieure. Chaque peinture, sauf une est entourée d'une bordure
blanche tracée à l'aide d'un ruban adhésif enfermant les deux
rectangles. Ici, on regarde l' œuvre plus qu'on y pénètre. Rothko
utilise de l'acrylique, employée auparavant seulement dans ses œuvres
sur papier de 1967-1968. Marqués par une certaine sévérité, ces tableaux
ont trop souvent été rapportés à la santéé défaillante et l'état
dépressif de Rothko. Une lecture plus contemporaine, portée par les
artistes, fait valoir une autre interprétation les reliant au
minimalisme.
Ici,
la présence de Giacometti évoque la commande d'une peinture monumentale
passée à Rothko en 1969 par l' Unesco, pour son nouveau siège parisien.
Cette œuvre aurait du être présentée à proximité d'une grande figure de
Giacometti, artiste dont il se sentait proche et dont la couleur des
peintures aurait, selon Motherwell, inspiré les Black and Gray. Dès
juillet 1969, Rothko renonce à la commande, tout en poursuivant son travail sur cette série jusqu'à sa disparition en février 1970
ALBERTO GIACOMETTI L'Homme qui marche I, 1960
Fondation Marguerite et Aimé Maeght Saint-Paul-de-Vence, Inv 0314 https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr © Photo Pocquet Gérard https://ainsiparlaitlart.blogspot.com/
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