Fr · En · Niki de Saint Phalle Crucifixion vers 1965 (Autre titre : Leto) [Crucifixion, circa 1965 (Alternate title: Leto)] · Exposition GrandPalais #SaintPhalleTinguely Pontus Hulten · Centre Pompidou jusqu'au 4 janvier 2026
Niki de Saint Phalle
Crucifixion vers 1965
(Autre titre : Leto)
Objets divers et textile sur grillage
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1975
119T5-86
De cette déclinaison des rôles féminins auxquels Niki de Saint Phalle s'attaque avec violence,
Crucifixion vers 1965
(Autre titre : Leto)
Objets divers et textile sur grillage
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1975
119T5-86
De cette déclinaison des rôles féminins auxquels Niki de Saint Phalle s'attaque avec violence,
la femme-prostituée au corps objet est sans doute, avec cette Crucifixion, la plus iconoclaste.
Présentée au mur tel le martyr auquel le titre fait allusion, elle donne à voir ses attributs,
les jambes ouvertes garnies d'un porte-jarretelles.
À la fois pitoyable et ridicule, cette femme sans bras, dont la tête est ornée de bigoudis,
dénonce sans détours l'absurdité d'une condition qu'il est temps de dépasser.
[Crucifixion, circa 1965
(Alternate title: Leto)]
Among the range of female roles that Niki de Saint Phall criticised with violence, the woman-prostitute with her body-as-object is undoubtedly the most iconoclastic, with this Crucifixion. Hanging on the wall like the martyr to whom the title alludes, she shows her attributes, her legs open, dressed in suspenders.
At once pitiful and ridiculous, this armless woman with her hair in curlers, explicitly denounces
(Alternate title: Leto)]
Among the range of female roles that Niki de Saint Phall criticised with violence, the woman-prostitute with her body-as-object is undoubtedly the most iconoclastic, with this Crucifixion. Hanging on the wall like the martyr to whom the title alludes, she shows her attributes, her legs open, dressed in suspenders.
At once pitiful and ridiculous, this armless woman with her hair in curlers, explicitly denounces
the absurdity of a condition that it was high time to leave behind.
|


Commentaires