Artiste MARCEL CARON "La famille" - LANCZ GALLERY Fine Art From 19TH & 20Th CENTURY
MARCEL CARON
Enghien-les-Bains, France 1890 – Liège 1961
La famille
Fusain sur papier
Signature et date en bas à droite : Marcel Caron 25
Cachet du papier en bas à gauche : marque déposée HU
Trous de punaises aux quatre coins
655 x 500 mm
1925
Exposition : Musée des Beaux-Arts de Liège, Belgique,
Exposition Marcel Caron, 6 septembre – 13 octobre 2013
Provenance : Collection privée
Œuvre
Les œuvres de Marcel Caron sont solidement charpentées : le dessin est bien construit, la structure est équilibrée et la recherche de volumes est étonnante. Dans La famille, la luminosité surgit des personnages grâce aux volumes savamment modelés. Sans sacrifier ni la forme, ni l’architecture, Marcel Caron vise moins à la force, à l’impact de l’image qu’à une certaine élégance qu’a bien soulignée
Provenance : Collection privée
Œuvre
Les œuvres de Marcel Caron sont solidement charpentées : le dessin est bien construit, la structure est équilibrée et la recherche de volumes est étonnante. Dans La famille, la luminosité surgit des personnages grâce aux volumes savamment modelés. Sans sacrifier ni la forme, ni l’architecture, Marcel Caron vise moins à la force, à l’impact de l’image qu’à une certaine élégance qu’a bien soulignée
Pierre-Yves Desaive : « Très vite, Caron va démontrer sa volonté d’imposer aux formes simplifiées
de l’expressionnisme son souci d’élégance et d’harmonie. »
Les traits des visages deviennent plus fins et les expressions moins farouches. La gamme des tonalités
va également changer; elle souligne l’intimisme des scènes d’intérieur qui composent en grande partie
le répertoire du peintre.
Biographie de l’artiste
Peintre, dessinateur, graveur, décorateur, graphiste et sculpteur, Marcel Caron est né le 13 mai 1890
Biographie de l’artiste
Peintre, dessinateur, graveur, décorateur, graphiste et sculpteur, Marcel Caron est né le 13 mai 1890
à Enghien-les-Bains en France de parents liégeois. Son père, Alphonse Caron, travaille comme dessinateur à la manufacture des Gobelins. En 1901, la famille rentre à Liège. Marcel Caron débute sa carrière
sous les auspices de son père, lui-même artiste, qui l’initie aux techniques impressionnistes.
Formé à l’Académie des Beaux-Arts de Liège, de 1905 à 1910, il reçoit les enseignements d’Adrien
De Witte (dessin), Évariste Carpentier (peinture) et François Maréchal (gravure). Il s’initie aussi au travail du bois chez le sculpteur Colette et à la décoration chez l’ensemblier Auguste Lemaire.
Dès 1906, Marcel Caron débute sa carrière comme architecte d’intérieur.
En 1914, il participe à sa première exposition en compagnie de son père. C’est par lui, qu’il rencontre
le doux Auguste Donnay et l’âpre paysagiste Richard Heintz. Marcel Caron peint alors des paysages,
des natures mortes et des vues de villes animées dans une veine impressionniste et luministe.
Il tend ensuite vers une géométrisation des formes, suite à une rencontre déterminante :
celle du peintre cubiste Henri Le Fauconnier. Après avoir été proche de l’École de Barbizon,
il découvre l’expressionnisme flamand et s’inspire des grands maîtres tels que Gustave De Smet,
Constant Permeke ou encore Frits van den Berghe, rencontrés à la galerie Sélection.
De 1923 à 1929, Marcel Caron est le seul Liégeois, avec Auguste Mambour, à fréquenter le second groupe de Laethem-Saint-Martin. En 1926, il est membre fondateur du groupe L’Escalier avec Auguste Mambour et Edgar Scauflaire. S’il ne se prive pas de construire, il ne se refuse ni les raffinements de la couleur,
ni le mouvement. Marcel Caron oscille entre ses admirations et son profond instinct, ses affinités wallonnes et des influences flamandes.
Gille Anthelme notait dans Sélection de juin 1927 :
« ce qui était avant bataille est devenu quelque chose de spontané. Le conflit apaisé, les éléments intégrés s’ordonnent maintenant avec fraîcheur et calme et laissent à l’improvisation le champ libre.
La couleur à son tour se déploie et atteint à des raffinements que la peinture wallonne n’eut jamais. »
Désormais, Marcel Caron va construire une œuvre solide, chaleureuse, en regardant autour de lui.
Désormais, Marcel Caron va construire une œuvre solide, chaleureuse, en regardant autour de lui.
Il peint les scènes de la vie quotidienne : Maternité, Son Enfant, Les Fiancés, au Musée d’Art Wallon, L’Escarpolette, Le Jeune Garçon, au Musée de Verviers, Le Batelier, Les Bûcherons, La Bouture, L’Homme à la Faux, Les Plaisirs des Jours, ...
Il construit des personnages appliqués à leur tâche avec des gestes familiers et réduits à leur essence même. Les personnages de Caron ne sont pas des bêtes de somme. Ils travaillent, ils aiment,
ils éprouvent des sentiments. Son trait s’adapte au sujet et se déploie avec raffinement.
ils éprouvent des sentiments. Son trait s’adapte au sujet et se déploie avec raffinement.
Il établit une symbiose entre le rugueux sculpteur qu’il va devenir et l’élégant coloriste marqué,
à la fois, par sa part de « génie latin » et son apprentissage de décorateur.
Après une période de grande fécondité, l’artiste cesse presque totalement ses activités et ouvre,
Après une période de grande fécondité, l’artiste cesse presque totalement ses activités et ouvre,
au début des années trente, sa propre maison de décoration intérieure. Durant cette période,
qui dure près de quinze ans, Marcel Caron abandonne la peinture pour se consacrer à la sculpture sur bois et sur pierre. Il travaille en taille directe pour garder à la matière sa beauté naturelle, quitte à déformer
les corps. C’est la fin de sa période expressionniste. Il représente alors principalement des têtes
et des nus féminins.
Un sens inné de la mesure et de l’équilibre semble constamment gouverner sa libre interprétation
Un sens inné de la mesure et de l’équilibre semble constamment gouverner sa libre interprétation
des formes naturelles. En 1938, Caron devient professeur à l’Académie de Liège. Ce n’est qu’au sortir
de la seconde guerre mondiale qu’il reprend définitivement les pinceaux pour ne plus jamais les délaisser. En pleine recherche, il s’adonne d’abord à la nature morte et au paysage.
Au fil du temps, il glisse vers l’abstraction et exploite ce genre jusqu’à la fin de sa carrière.
Son style évolue de l’impressionnisme à l’expressionnisme, en intégrant les apports du cubisme, pour parvenir in fine à l’abstraction. En 1948, il fonde la sélection liégeoise des Beaux-Arts de l’APIAW : Association pour le Progrès Intellectuel et Artistique de la Wallonie. Il devient président de l’association de 1958 à 1961. Le 6 août 1961, Marcel Caron s’éteint à Seraing. Il est alors âgé de 71 ans.
Références bibliographiques
Dumont, F. & et Zeebroek-Hollemans, J., 1995. Marcel Caron in : De Wilde, E. (préface),
Références bibliographiques
Dumont, F. & et Zeebroek-Hollemans, J., 1995. Marcel Caron in : De Wilde, E. (préface),
Le dictionnaire des peintres belges du XIVe siècle à nos jours depuis les premiers maîtres des anciens Pays-Bas méridionaux et de la Principauté de Liège jusqu’aux artistes contemporains, t.
1. Bruxelles : La Renaissance du Livre.
Piron, P., 2003. Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècle, t. 1. Ohain : Art in Belgium.
Canonne, X., Deville, F. et al., 1993. Expressionnisme wallon. Alleur-Liège : Éditions du Perron.
https://lesmuseesdeliege.be/exposition-marcel-caron/
Piron, P., 2003. Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècle, t. 1. Ohain : Art in Belgium.
Canonne, X., Deville, F. et al., 1993. Expressionnisme wallon. Alleur-Liège : Éditions du Perron.
https://lesmuseesdeliege.be/exposition-marcel-caron/
Lancz Gallery
C’est dans le quartier du Sablon à Bruxelles que Patrick Lancz ouvre sa première galerie en 1991.
C’est dans le quartier du Sablon à Bruxelles que Patrick Lancz ouvre sa première galerie en 1991.
Fervent admirateur de l’École Belge, qui recouvre la période symboliste, impressionniste et fauviste
des années 1890-1930, il se spécialise également dans l’avant-garde belge des années 1920 et l’abstraction des années 1950-1970. Patrick Lancz organise deux à trois expositions par an avec l’ambition d’offrir
un éventail varié d’artistes dont les œuvres offrent une harmonie de techniques et de couleurs.
Celles-ci sont sublimées par un encadrement ancien choisi avec soin. Le reste de l’année, les cimaises
de la galerie accueillent divers salons d’ensemble qui changent au fil des saisons.
La galerie compte parmi sa clientèle des acquéreurs aussi bien privés que publics comme Le Musée d’Ixelles, Les Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, Le Musée d’Orsay et de nombreux collectionneurs internationaux. Patrick Lancz participe également à divers salons dont Fine Arts Paris
La galerie compte parmi sa clientèle des acquéreurs aussi bien privés que publics comme Le Musée d’Ixelles, Les Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, Le Musée d’Orsay et de nombreux collectionneurs internationaux. Patrick Lancz participe également à divers salons dont Fine Arts Paris
& La Biennale, le Salon du Dessin, Antica Brussels ou encore Ceramic Brussels.
L’objectif est de valoriser les richesses de l'art belge des 19e, 20e et 21e siècles sous toutes ses formes : dessin, peinture, sculpture et céramique. Nous présentons ainsi le travail de nombreux artistes
tel que Firmin Baes, Arthur Craco, Marthe Donas, Félicien Rops, Walter Sauer, Mig Quinet,
Léon Spilliaert, Théo Van Rysselberghe et bien d'autres encore. La Lancz Gallery souhaite
dès lors éveiller la curiosité des amateurs d'art et leur offrir un endroit de découvertes.
15 Ernest Allard Street
1000 Brussels - Belgium
+32 476 73 64 26
www.lanczgallery.be
Claire De Hertogh
1000 Brussels - Belgium
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