"Intimes espaces" explore ce qui demeure quand tout semble s’effacer. Avant que le souvenir ne se fragmente, que l’instant échappe aux récits, le voilà qui se change en image. Jin Dan, Julien Kastler et Colin Fournier se répondent à la Galerie 18bis, les œuvres cohabitent dans l’espace comme autant de témoins. Chacun, par un langage propre, explore la manière dont l’espace est réceptacle de mémoire, lieu de passage et de disparition. Dans une exploration attentive de nos environnements, les univers des trois artistes composent la cartographie sensible d’espaces en suspens. Ici, croquis, peintures, natures mortes, paysages et compositions ouvrent la porte d’une mémoire qui se dévoile. Accueillant ce qui subsiste quand les êtres s’en vont, se fondent dans leur environnement : ces œuvres retiennent ce qui échappe et prolongent ce qui menace de disparaître. C’est un voyage à travers ce qui persiste, où l’art, contre l’oubli, tient lieu de maison. Ho...
Commentaires