Ainsi Parlait L'ART de NINON VALDER ""EN MI CORAZÓN". Ainsi parlait l' art de la transmission musicale en toute liberté, conformiste et non conformiste Gallery Photo & VIDÉO

NINON VALDER "EN MI CORAZÓN" 
Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com

Pendant les prises de vues photos et vidéo du Concert d' "EN MI CORAZÓN", au Studio de l' Hermitage,
un air de liberté, maîtrisé, circulait au son de la voix, de la flûte et du bandonéon de Ninon VALDER.
Sa posture dans le chant, la gestuelle musicale suivant les instruments, laissait s'échapper un souffle 
d'une intériorité spirituelle perceptible, la salle était conquise. 
La magie instrumentale de  Ninon VALDER, corps et âme, avait opérée.  

Après le Concert d' "EN MI CORAZÓN", au Studio de l' Hermitage, le Mardi 11février 2025, 
je souhaitai prendre attache au nom du blog Ainsi Parlait l' ART, avec NINON VALDER afin d'explorer 
sa sociobiographie musicale, c'est à dire, de prendre connaissance des mécanismes de la transmission 
des savoir-faire musicaux, de par sa famille, de son entourage privé et professionnel, des rencontres conformistes et non conformistes, et, de cet état spirituel que j'avais ressenti. 

Comme l'écrit Laurent Valero sur le livret du disque CD d' EN MI CORAZÓN de NINON VALDER, jouant Flûtes, Bandonéon, Chant, Compositrice et Directeur artistique, " la vie, c'est l'art des rencontres"
aimait à rappeler le poète brésilien Vinicius de Moraes.
La rencontre se réalisa le 18 février 2025, grâce à l'entregent d' Ayni APAHTLI, chamane mexicaine, 
et, de Séverine BERGER, Fondatrice et Gérante de Veev Com, agence de relations presse 
et communication spécialisée dans les Musiques du Monde et de Jazz. Agence de NINON VALDER. 
L'entretien a eu lieu au Théâtre La Reine Blanche.

Disponible à souhaits, NINON VALDER, après lui avoir exposé mon intention, se prêta au jeu sans difficulté.
Prenant plaisir à rechercher une photo d'enfance, l'entretien s'enchaîna sans discontinuité sur les retours 
en arrière de la vie de NINON VALDER. 
NINON se confiait et se réinventait. 
Ce qui manque à l'écrit, ce sont les ponctuations soulignées par des sourires, les éclats de rire emplissant
l'air de la salle, d'une joie de vivre certaine. Et, d' être là, pour un sublime récit, sa narration. 

NINON VALDER "EN MI CORAZÓN", au Studio de l' Hermitage
Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com

NINON VALDER
Une photo lui apparaît rapidement, Ninon ne se rappelle pas de la scène. 
"Mais", me dit-elle, "puisque l’on parle de musique". 
"Sur la photo, je vois qu’il y a un clavier situé dans le grenier de mes grands parents, 
du côté de ma mère. "Mon oncle, qui est aussi mon parrain, est présent. 
"Je revois ma main qui va vers le clavier. 
"Je ne sais pas quel âge j’ai, mais je suis petite Je dois avoir entre six, sept ans". 

"Peu de temps après, ma mère m’offre un petit Casio, comme celui de mon ami à Naples, Antonio Fresa, 
"un grand compositeur et pianiste. 
"Il suffisait d’appuyer sur les mini touches, et, une mélodie s’échappait. 5,21 
"Mon oncle, Pierre Lorry, le plus jeune frère de ma maman, jouait du rock.
"Il avait les cheveux décolorés en blond." 

"Le Rock est une musique que je n’ai jamais aimé. 
"Je ne suis pas pianiste, ni musicienne de pop. 
"Le rapport très fort à la musique est dû à cet oncle.
 
"Bien plus tard, dix ans après, il me fera écouter Jethro Tull, groupe britannique de rock dont leur leader 
"est Ian Anderson, flûtiste. 
"Leur musique incorpore des morceaux de musique classique, celtique, hard rock, blues. 
"Je ne comprends pas non plus à cette époque là, leur musique. 
"Encore mineure, il m’emmène dans les studios de France 3 pour jouer de la "vielle à roue", 
"un instrument de plus de mille ans.
"J’en ai joué avec Yanne Matis (chanteuse, autrice compositrice, interprète de Country Music 
"et de Folk Son) dans le clip ou en direct, ainsi que pour le disque. 
"D’ailleurs, le voix de Yanne Matis ressemblait à celle de Joan Baez, nous sommes dans une esthétique 
"très Folk." 

"Lors de cette prestation, j’ai raté une journée de cours en terminale……
"C’est drôle, j’avais oublié cette histoire." 

"Dans la famille, nous avons un rapport au son. 
"Je suis ingénieur du son, diplômée de l’ ENS Louis Lumière, mon cousin Emmanuel Pezot l’ a été dix ans "avant moi.
"De cette période, je me rappelle les boites d’œufs collées aux murs et au plafond pour le confort 
"de l’insonorisation. 
"Deux studios d’enregistrements m’ont marqué dans mon parcours, celui de Pierre Lorry 
"qui avait son propre studio d’enregistrement à Lyon ainsi que des studios commerciaux 
"pour ses productions. 
"Et, à Paris, ceux de mon cousin Emmanuel Pezot. 

"À huit ans, j’ai commencé la flûte traversière, c’est un instrument que j’ai toujours voulu faire. 
"Est-ce Pierre Lorry qui m’aurait influencé ? Il jouait de la flûte. 

NINON VALDER "EN MI CORAZÓN" 
Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com

"À Arthès, près d’Albi, dans cette petite école primaire, sont venus des musiciens de musique classique,
"harpe, flûte, clavecin. 
"Je me rappelle du flûtiste qui marche dehors en s’entraînant, cela m’a vraiment marqué. 
"Après, ma volonté m'orienté vers la harpe et du clavecin. 
"Mon imaginaire en a été imprégné. 
"Dès ce moment là, la flûte deviendra mon instrument privilégié. 6,3 

"À partir de dix ans, j’habite à Albi même. Je rentre à l’école de musique, et, j’y passe tout mon temps "jusqu’en Terminale. Je travaillais ma flûte entre midi et quatorze heure en plus des quarante heure 
"de cours par semaine en Terminale E dont les spécialités étaient Science et Technologie de l’ Industrie. "Dans les ateliers, je faisais du dessin industriel, de l’informatique, tout ce qui est conception 
"et compréhension du monde tel qu’il s’est développé jusqu'à aujourd’hui. 
"Je n’ai pas peur de cette technologie, je sais comment elle fonctionne, en fait. 
"Cela m’amène à penser que l’IA l’intelligence artificielle n’est qu’une immense puissance de calcul, 
"plus qu’une intelligence. 
"Ces acteurs sont très forts en communication. 


NINON VALDER "EN MI CORAZÓN" 
Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com

"Je me rappelle ma joie, lorsque j’ai découvert les capteurs, avant Dix-sept ans. 
"À onze, douze ans, je joue de la "vielle à roue". 
"Jusqu’à 18, 19 ans. je vais aux Fêtes de Saint Chartier avec le luthier qui les fabrique; 
"il est aussi mon professeur de vielle à roue. 
"L’ école d’ Albi était réactive, les professeurs étaient investis, humainement, ce sont des personnes 
"qui veulent que quelque chose se passe. 
"De cette ambiance, j’en ai vraiment profité. 
"J’ai voulu m’investir dans la "vielle à roue", l’ École a ouvert une des premières classes de musique "traditionnelle de France. 
"Ensuite, nous étions deux ou trois à vouloir jouer du clavecin; la première année, j’ai entrepris le piano, 
"la deuxième, je me suis dédiée au clavecin. 
"En temps réel, l’ École d’ Albi était à l’écoute de ses élèves. 

"S’ensuivit, l’époque des Centres culturels, des MJC, je me situai entre la rigueur d’un enseignement "classique et une ouverture à la musique populaire. 9,26 
"À six ans, je savais danser toutes les danses Folk, mais, personne ne voulait danser avec moi. 
"Néanmoins, dans l’amour de la danse, dans le rapprochement des corps, il y une mise à niveau 
"d’une force énergétique qui se met en place. 
"Enfin de compte, la musique l’a emporté. 

"Je connaissais très bien les cultures populaires régionales et occitanes, les Carnavals, les Carnavals 
"d’ Argentine. Que ce soit à Paris, en Angleterre, on ne sait pas ce qu’est Carnaval, on ne sait pas mettre 
"le monde à l’envers pendant trois jours. 
"Le principe de Carnaval, c’est que le contraire puisse être dit, plus exactement, le monde puisse être 
"le contraire de ce qu’il est normalement. 
"Dans le Nord de l’ Argentine, pendant 3 jours, tout est permis dans les petits villages. 
"De ces désirs très fors, hors de la maison, neuf mois plus tard, il y a des naissances qui n’avaient pas lieu "d’être. 
"Cela permet une mixité, ainsi qu’à des femmes d’avoir des enfants, alors qu’elle ne pouvait pas 
"pour incompatibilité ou absence de fertilité. 
"Ce qui apporte un lien social différent de ce que l’on connait en France. 
"Énergiquement, c’est très bénéfique, les gens se parlent, un moment privilégié où ils peuvent se dire 
"des choses atroces qu’ils n’osaient jamais dire à la belle mère ou au mari en toute liberté; il n’ y aura pas "de crise, car aucun des deux était là. 
"Ceci est ma vision d’adulte. 
"Quant à celle de l’enfant, on peut courir, aller dans les endroits que l’ on a pas l’habitude; 
"on peut lâcher toute l’énergie. 

"Dans ce monde de l’Occitanie, le monde d’Albi, on parlait avec un accent très prononcé, 
"il fallait avoir l’oreille pour le comprendre. 
"Tout m’est restée, les fêtes des villages, « Bouleguà Oh Boulegue", soit les fêtes des châtaignes 
"ou au moment du Loto, on "boulègue", ce sont des souvenirs de grande chaleur humaine. 
"C’est ce que je cherche quasiment tout le temps à recréer. 


NINON VALDER "EN MI CORAZÓN" 
Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com


GP: "Quittons Albi Ninon, votre mère m’a dit que vous aviez vécu à Nantes". 

"Je suis parti deux ans à Nantes pour une prépa, une orientation vers ENS Louis Lumière. 
"Après ce Bac E obtenu avec une mention Très Bien, je le souligne, car, j’ai obtenu 14-16 en philo, 
"19 en musique, et une note incroyable de 18 - 19 dans une épreuve très, très technique, dont le thème "était « Comment comprendre le système de tri des entrées et sorties des enveloppes de la Poste ». 
"Je me suis éclaté, ça m’a beaucoup plu. 
"Aujourd’hui, je m’en sers pour une compréhension bien plus large du monde qui nous entoure. 
"C’est magnifique, tout ce que l’on apprend à l’école, de cette enfance terrienne.
"Notre maison était à la campagne, nous avions trois hectares de terrain. 
"Mon père vient de Seine et Marne, il a cette capacité à arpenter la terre, je me souviens, 
"lorsqu’il rentrait à la maison, il faisait le tour du jardin, il allait voir tous les arbres qu’il avait planté. 
"Il était Directeur du Laboratoire d’analyse des Eaux d’ Albi et de la Région, il cherchait à comprendre "comment l’eau circule. Sur notre terrain, il y avait une source.

Un ange passe. 

"La salamandre. Les salamandres étaient là. De par la vie dans cette nature, j’ai appris quelques modes 
"de survie que transmettait la sagesse populaire.
"En arrivant en Argentine, ce sont des choses que j’ai vraiment recherchées. 
"Je suis toujours à Nantes après mes études d’ Ingénieur du Son, je rentre au conservatoire, le CNR, 
"je n’ai qu’un instrument, la flûte, en deux ans, je prépare mon DFE Diplôme de Fin d’ Études, 
"je joue dans un orchestre, musique de chambre, Quintête à vents, flûte traversière et solfège, "inévitablement pour la formation musicale. 
"La musique a toujours était prioritaire par rapport au reste. 
"Mon père m’achète à Paris, la flûte professionnelle que j’ai aujourd'hui. 

(Ninon VALDER  parle d’un rituel, mais n’en dit pas plus ). 
"Heureuse de posséder sa flûte dont la tête de la flûte est particulière, son corps en argent avec une plaque "et noyau en or. (Attente d’un photo de la flûte et de sa tête 19;20). 



"À 17 ans, quelle énergie. Je commence avec Nelly…..clarinettiste, prof….,
"Nelly souhaite jouer de la musique populaire. En écoutant les disques qu’elle a chez elle, elle écrit 
"et chante des mélodies, grecques, irlandaises. 
"Nelly crée un quatuor composé de la flûte, de la clarinette, de la percussion et de la guitare. 
"Le guitariste est argentin. 
"Il y a aussi le Footsbarn Théâtre, créé en 1971 dans les Cornuailles; le théâtre itinérant entre dans ma vie. "Ce sont les années Margaret Thatcher, ils ont quittés la Grande Bretagne. Ils produisent l’ Odyssée 
"à Nantes en octobre 1994. 
"En France, ce sont les années du Président François Mitterrand, les grandes années de la Culture 
"avec un grand C, administrait par le Ministre de la Culture Jack Lang. 

"Ma mère a toujours été une spectatrice assidue de théâtre, elle voue un fol amour au théâtre vivant. 
"Mon grand père était un professeur de mathématique, c’était un artiste dans l’âme, un homme 
de théâtre, 
"il écrivait, dessinait, il dirigeait, il jouait du piano. 
" Il faut savoir qu’en étant à Albi, je notais dans mes agendas ce que l’on faisait dans la semaine, 
"une fois par semaine, nous allions, soit au théâtre, soit au cinéma, soit à un concert. 
"Il était normal que je sois une actrice du monde culturel en ayant baignée dedans 
""pendant "toute mon enfance. 
"J’ai appris à ouvrir les portes des théâtres de tous les lieux d’animation.
"J’ai un amour inconsidéré à ouvrir les portes du théâtre italien.
"Dès ouvertes, nous arrivons dans les coulisses, généralement, il n’y a personne. 

"À Nantes, cela commence à devenir sérieux. 
"Notre quatuor jouait les partitions d’ Astor Piazzola, le guitariste était compositeur et bandonéoniste. 
"Nous avions des partitions de compositeurs qui étaient tous morts, ou, des partitions de la musique "contemporaine que l’on ne comprenait pas. 
"Il me donne une partition, intitulée Tango nuevo Astor Piazzola à New York, et Mercedes Sosa. 
"Dans un éclat de rire, toute ma vie s’éclaire. 
"Toute la culture de la musique traditionnelle d’ Albi, tout ce foisonnement me revient.
"À l'époque, je m'essayai à la percussion africaine. J’étais en stage dans les MJC. 
"J'embrassai toute la culture pop, la culture populaire, les festivals et les concerts de Jazz noctambules 
"à la MJC. Le milieu associatif était très présent. 
"J’ai besoin des deux, d’une grande qualité de musique et d’une grande qualité humaine 
"que je trouve assez compliqué de retrouver dans les grands lieux. 
"De Nantes, forte de cette connaissance, je décide d’écouter le Quintête Piazzola en boucle.
"C’est lui, le révélateur, je veux jouer du Jazz. 
"J’en écoutais beaucoup, j’avais beaucoup de mal avec le Jazz. 
"Au moment des études classiques, c’était compliqué de gérer le classique et le Jazz. 
"Ce sont deux approches complètement différentes. 
"J’arrive à Paris, à Louis Lumière, je suis reçue la première nommée, très fière de moi. 
"Nous avions travaillé pendant deux ans, la préparation était excellente, même si je n’avais pas beaucoup "révisé; j’ai une grande capacité de concentration. 
"C’est la même chose qui se passe sur scène, il faut vraiment être là; j’aime gérer beaucoup de choses. 
"Je ne révisai pas, car je ne voulais pas faire le concours de Louis Lumière. 
"Pendant deux ans, je suis passée à côté de la ville de Nantes. 
"Il se passe quoi ici? La ville est blanche, Albi est rose! 
"Il pleut 30 % du temps, il y a du vent, 25 % du temps, il y a un ciel bleu, le temps change tout le temps. 
"Alors, je me réfugiais au Conservatoire de Musique. 
"J’ y rencontre Beñat Achiary, parolier, improvisateur, musicien de Jazz, et, avec Footsbarn, je retrouve "mon envie d’itinérance. 
"Ce n’était pas possible de rester à Nantes. 


NINON VALDER "EN MI CORAZÓN" 
Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com

"Pour ma deuxième année, ma mère partait au Canada, mon père était à Paris. 
"Les ancrages sont bousculés. Heureusement, il y a l’itinérance. 
"En devenant sérieuse, comment, dans ce parcours, l' on arrive à ce que l’on est. 
"Je suis fasciné par l’ Être de l’humain, je sais que l’on peut joindre la partie la plus profonde de l’Autre, 
"de n’importe quel endroit de la planète. 

"Avec le Footsbarn, c’est un bout de culture indienne qui débarque, un bout de culture anglaise, 
"et beaucoup de rêves, exclusivement dans le feu, dans les grandes marionettes, c’est l’ Odyssée, 
"les voyages, la découverte, c’est un voyage initiatique, finalement, cette Odyssée. 
"C’est très fort. 

"J’arrive à Paris, Louis Lumière, j’en pars, et, j’y reviens toujours, je suis fascinée par cette ville 
"qui a la capacité de faire que les gens se dépassent. 
"Les gens arrivent ici, ils ont une attente , une attente d’eux-mêmes, de franchir leur limite, et ça, j’adore. "Trois ans à Paris, j’écoute la musique africaine, car, sans être à Paris, on ne peut pas rencontrer l’ Afrique. "Je croise la musique maghrébine. 
"Mon rapport au Magreb vient du fait que mes parents ont vécu quatre ans à Oran en Algérie, 
"avant que je naisse. 
"Je fais un passage vers la musique maghrébine, le flamenco, pendant six mois, un an, 
"mais, ce n’est pas mon centre d’intérêt. 

"Je commence les cours avec Juan Jose Mosalini, bandonéoniste, pendant un an, poursuivant ceux-ci 
"pendant 13 ans avec lui au CRD de Gennevilliers. 
"La formation du bandonéon est très longue, car les trois premières années, j’ai très peu de temps 
"pour travailler. 
"De plus, au bout de dix minutes de bandonéon, j’ai des maux de tête. 
"C’est un instrument très complexe, 
"il n’y a pas de logique dans les claviers, les deux claviers se manipulent en même temps. 
"Les neurones sont mis à l’épreuve, il y a de la fumée qui sort. 
"Le bandonéon demande une constance dans le travail, une maîtrise totale de l’instrument. 
"Pour en jouer, il faut vraiment être un peu fou ou en être amoureux. 


"Je joue de la flûte, du bandonéon, je commence à jouer dans les clubs d’ Afro Jazz avec Rido Bayonne, 
"et les grands Messieurs musiciens, parce qu’à cette époque là, il n’y avait pas beaucoup de femmes sur "scènes. 
"C’est le début des grandes scènes avec Étienne Mbappé, Rido Bayonne, Paco Séry à la batterie, 
"des musiciens incroyables qui me reconnaissent immédiatement faisant partie des leurs. 
"Je les remercie toujours, car, cest grâce à eux que je suis devenue musicienne. 
"Mon parcours académique m’interdisait le droit de dire que j’étais musicienne. 
"Heureusement, ils m’accueillaient les bras ouverts, : "Allez, viens! Ok. ".
"Je développe l’improvisation, je travaille sur l’oreille ainsi que le travail rythmique qui correspond 
"à la musique africaine. 
"À la sortie de Louis Lumière, je décide de ne pas être dans les studios en tant qu’ingénieur du son, 
"mais de l’autre côté de la table de mixage. 
"Je reprends deux ans de Jazz et un an de flûte avec Cécile Daroux, grande flûtiste de Jazz et de musique "contemporaine. 

"En 2001, je pars en Angleterre pour du Théâtre. 
"Le théâtre a beaucoup d’importance pour moi. 
"J’ai lâché le théâtre parce que l’on ne peut pas tout faire. 
"De 2001 à 2008, je vis principalement en Angleterre. 
"Mais, je viens à Paris, par des aller et retour, pour mes cours de bandonéon. 
"Je me suis installée à Leeds, dans le comté du Yorkshire, dans le Nord de l’ Angleterre, 
"je prépare au College Music, un master de Jazz. 33,21 ? 
"En partenariat et en tant que stagiaire, je crée une composition. 
"S’ensuit une tournée en Angleterre avec les BalletsBoys, beaucoup de bandonéon, j’ai un trio de tango, 
"je suis aidée par le Ministère de la culture anglaise. 
"Je me produis à Covent Garden, Buckingham Palace où je serre la main du Roi, mais qui était le Prince "Charles à cette époque là, Quenn Elizabeth Hall. 33,00 ? 
"Après Coven Garden , je rentre à l’hôtel, et je me dis : « Qu’est-ce qui s’est passé »; 
"je suis d’une tristesse absolue. 
"De ce quintête de tango, je ne ressentais rien. 
"Le cœur s’était oublié, il n’avait jamais été là, il avait perdu sa place. 
"C’était trop triste, c’était du paraître, de l’extériorité, malgré les saluts des trois mille personnes à chaque "spectacle. 
"Merci de m’être présentée dans ces salles prestigieuses. 
"Mais, je veux y revenir, avec mon projet. 
"Là, ce fût un grand tournant, tout en jouant dans le West End. 
"J’étais au Top, j’avais mon Master de Jazz. 
"Le milieu londoniens me génait, le « Everything is money », pour réussir, il fallait huit spectacles 
"par semaine dans le West End ou dans les plus importants Shows. 
"Après tout cet investissement, a-t-on encore le temps d’être encore vivant. 
"De plus, les producteurs m’ont très mal parlé. 
"Alors « Adieu, American dream ». 

"Ce n’était pas la même ambiance dans le. Nord de l’ Angleterre, c’était beaucoup plus humain. 
"Le théâtre était présent, j’ai composé pour Shakespeare, avec de belles tournées. 
"Mon premier rôle sur scène fût dans Christmas Carol « Un chant de Noël » conte de Charles Dickens, 
"j’y réalisais la musique et j’y jouais le rôle de Tiny Tim qui rêvait sa vie. 
"L’ Art me fait vibrer, lorsque l’ Art accompagne la vie. 
"En Angleterre, au moment de. Noël, les théâtres sont pleins. 
"Et sur scène, à trois voix, l’on chante « We Wish You Merry Christmas », toute la salle chante avec nous. "Au fond de moi, je n’ai jamais vécu Noël comme cela. 
"Je ne connais pas ce rapport au théâtre, à la vie de cette manière là. 
"Pendant un instant dans les salles de 150 à 200 personnes, cette communauté se met à créer un moment "particulier, une pièce de théâtre, de la musique. 
"Ce que je ressens à ces moment là, c’est ce que je recherche. 
"Ce n’est pas à Londres que l’on peut trouver cette chaleur humaine où il n’y a que le Statement, 
"l’ Establishment et l’argent. 
"En Angleterre, le peuple a des racines profondes, avec Shakespeare, on ne rigole pas. 
"J’ai retrouvé, il n’ y a pas longtemps, des interviews sur BB, je parlai avec un accent Cockney. 

"Je suis de retour à Paris, je récupère l’intermittence, j’ai la chance de travailler avec le Théâtre 
"de l’Ombrelle. Je réalise la musique de scène du théâtre d’ombre pour les enfants qui organise 
"de nombreuses tournées en France. 
"Je suis professionnelle jusqu’au-boutisme!
"Réalisant, une scène Zen, pas un enfant ne bougeait dans la salle. 
"Là, j’ai compris l’importance de l’énergie, d’être centré sur soi-même, à ce moment là.
"Le silence peut s’installer pendant dix minutes, les images défilent à l’écran sans musiques. 
"Qu’est-ce qui se passe ? 
"Les enfants seront réceptifs à l’écoute du silence. 
"Mon parcours! ma formation n’est pas finie. Sera-t-elle jamais finie! C’est une excellente question. 

"En parallèle de ce quotidien, de 1999 à 2009, je travaille avec Gérard Chémama, entraîneur national 
"de l’équipe de France de Karaté, qui est mon Maître de Karaté, deux séances par semaine. 
"Je suis ceinture marron de Karaté, les coups ne sont pas portés, ni reçus, tout est dans la maîtrise. 
"Ces entraînements me servent à comprendre le rituel, mon corps, mon langage corporel, ma posture, 
"à gérer, à organiser mon énergie. 
"Pendant dix ans, pendant une semaine, nous participions à des stages corporels, d'expressions musicales 
"et artistiques, par la théorie des cinq éléments. Ce qui m’a permis de diriger les plateaux, entre autres. 
"À côté, le WE, le Shinjasu, c'est apprendre, à réparer, connaître son énergie d’une autre manière, toucher, "comprendre l’autre. 
"Toutes ces expériences m’ont permis de gérer le trac, car je suis une « angoissée ».
 "L’attente est tellement haute au moment où cela doit se passer. 
"Grâce à ces entrainements, j’arrive à contrôler mon trac.


NINON VALDER "EN MI CORAZÓN" 
Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com

"En 2000, je me rappelle au Conservatoire du 1er arrondissement à Paris, je joue un solo de flûte 
"de musique contemporaine, sur scène, je me vois seule, et, je fais ce que je veux. 
"C’est une connexion! Le monde n’existe pas, c’est l’intemporalité. 
"Je deviens le canal de ce qui a à dire et à faire. 
"C'est le moment où il se passe quelque chose dans mon mon ressenti ainsi que dans celui des autres; 
"de la connexion, née la communication et le partage. 
"Je rassemble tout le monde et je les centre dans mon énergie, je crois que trois mille personnes 
"a été le maximum de cette merveilleuse expérience. 

"En 2011, lorsque je rencontre Nicolas « Colacho » Brizuela, cette question me hante. 
"Comment Mercedes Sosa faisait-elle pour prendre tout le monde à l’intérieur d’elle. 
"« Colacho » Brizuela me répond, qu’il était juste derrière; à l’arrière le groupe, qu’il dirigeait en fonction "de sa position. 
"Lors de ma rencontre avec « Colacho » Brizuela, l’alchimie se fait immédiatement, nous jouons "ensemble comme des potes depuis toujours. 
"Il me dit, il faut que tu chantes. 

"À mon retour d’Argentine, à Paris, les fleurs de la vie, font que je rencontre Martina Catella, 
"professeur du chant de la musique du monde. 
"Je veux chanter la musique de l’ Argentine, une musique qui a mal à l’âme, une musique des ports, 
"des "voyages. Nous nous mettions d’accord sur le concept de la musique du monde, 
"c’est-à-dire une musique "qui est née à un endroit, à un instant donné, avec un mode vie particulier, 
"c’est cela que nous représentons, nous, les musiciens. 

"Aujourd’hui, je suis à Paris.
"Martina Catella est là, elle représente une ouverture que Paris "n’arrive pas à avoir. 
"J’apprends à chanter avec elle, c’est très "spécifique; je continue le travail de Gérad Chemaman, 
"car cela concerne l’arrière du corps, je n’ai jamais "pensé à l’arrière du corps, l’ouverture du dos, "l’ouverture de l’ oropharynx, la connection au divin. 


"En "fait, je parle rarement de mon parcours spirituel. 
"Je le tiens assez secret. 
"Ce que j’apprécie le plus dans mon chemin de vie, c’est mon versant anarchiste, libertaire par l’amour 
"de l’ Argentine. 
"Dans cette enfance cathare, occitane, les Albigeois, nous sommes des gens de cette terre 
"qui savent ce qu’ils veulent. 
"Je ne dis pas libertaire ou anarchiste pour démolir ce que font les autres, mais, pour avoir ma propre idée "de ce que je veux faire, choisir. 
"L’ Angleterre m’a aidé à mettre les choses ensemble, je suis flûtiste et bandonéoniste. 
"Cela s’est construit à la matière du Karaté, le karaté est une matière. Je me suis construite par la matière "du Karaté, par matière du Corps, matière de la Voix, matière de l' Air qui traverse pour m’entendre dire, 
"il y a six ou sept ans : « tu cherches la connexion ». 
"Une connexion qui n’est pas dans la musique. 
"Normalement, on, cherche la connexion dans la musique baroque, dans les arts classiques. 
"Dans la musique traditionnelle, les vrais chanteurs populaires sont connectés. 
"Ici, il y a une séparation due à la Laïcité. 
"Nous ne sommes plus spirituels. 
"Nous ne pouvons pas être à trois niveaux, matière, pensées, spiritualité, et, inconnu, invisible. 52,43 "Depuis six ans au moins, il y a quelque chose qui s’éclaire. 
"L’autre jour, j’ai nommé mon compagnon Tiziano Lamentea. 
"Il développe le système des diaphragrammes qui est une vision énergétique de l’humain. 
"Je le rencontre à Paris en 2012, et 2018. 
"Là, c’est le moment où il y a plein de choses qui se mettent ensemble pour me dire : 
"« Enlève-le, ce masque. » Ah bon!

"J’ai beaucoup de rencontres à ce moment là. 
"En janvier 2018, arrive Ayni, avec le Tarot. Ayni me révèle des choses. 
"Je commence à accepter d’écouter l’autre partie de moi-même, qui m’ a toujours guidée. 
"J’ai quand même vécu sept ans en Argentine, je suis passé de Coven Garden au « patio » de terre 
"dans le Nord de l’ Argentine. Cela a été le plus grand souvenir gravé dans ma mémoire. 
"Il y a toujours de la difficulté à se faire accepter dans les cercles de familles pauvres 
"que dans celles plus riches du Covern Garden. 
"Les ouvertures de cœur ne sont pas les mêmes. 
"Grâce à l’ Argentine, cette ouverture de cœur a eu lieu. L’ Argentine est un pays anarchiste, très croyant, "très alchimiste, le côté magique, c’est la-bas. Ils ont ça, à l’intérieur. Leurs cultures populaires sont très "fortes, les gens sont en rapport avec cet invisible. Le monde était vu en rapport avec l’invisible, 
"mais, non avec les nouvelles technologies, comme le téléphone ou internet aujourd’hui, 
"des choses que l'on nous présente, en nous faisant croire à des choses visibles, alors qu’elle sont déjà "visibles. Tout cela a déjà était décidé auparavant et nous le savons  déjà. 


"J’ai une grande passion aujourd’hui pour comprendre l’organisation de la matière, comprendre la magie "d’un corps humain, alors qu’il y a une limite. 
"Nous sommes tous faits des mêmes atomes, ça, on le sait depuis longtemps. 
"Pourquoi les éléments du corps tiennent ensemble, c’est incroyable. 
"Je fais de la méditation depuis longtemps pour gérer des émotions et la réalité. 
"Comment ce corps énergiquement est organisé? 
"Quels sont les autres corps que l’on a autour ? 
"La science nous dit que nous avons des champs lumineux, mais il y a longtemps que les gens le disent, 
"les tibétains depuis les millénaires, on ne veut pas les croire. 
"Il est difficile d’ouvrir une porte vers l’infini de ce qu’est l’ être humain. 
"Et, comment, nous sommes, nous situons à l’intérieur d’un infini invisible (visible) ? 

"On travaille avec Tiziano sur un concert augmenté de réalités humaines, que lui appelait auparavant
"« musique pour la santé ». 
"Il est Maître de Jin Shin Jyutsu, il a des opérateurs qui sont prêts à faire des traitements; 
"il y a des musiciens qui font un concert, le concert commence, tout le monde écoute.
"À un moment donné, ils appellent les spectateurs qui le désirent à recevoir vingt minutes de traitement. 
"Il se passe des trucs de fou. 
"Eux, ils travaillent à un niveau énergétique très élevé parce qu’il a été formé par de grands maîtres "japonais. Çe sont des parcours hyper long, l’on passe son temps à chercher. 
"On peut retrouver Gurdjieff. 


"Le Théâtre a toujours été proche de moi, tous ces grands Maîtres du Théâtre Peter Brook, 
"Ariane Mnouchkine et Gurdjieff, plus philosophique. 
"Tout ça est fondamental. 
"Comment, Ariane Mnouchkine tient l'ensemble de sa troupe?
"Qu’est-ce qu’on cherche ? 
"On ne cherche pas que de l’humain. 
"Dans le théâtre, ils se transforment, ils deviennent autres. 
"Ça fait longtemps que l’on travaille sur l’invisible. 
"La musique populaire qui vient d’une terre, qui a quelque chose à dire, qui n’est pas là pour faire 
"de l’argent, elle doit accueillir tout ça. Elle doit accueillir notre réalité, notre pensée et tous nos rêves, 
"nos rêves invisibles. Et, on retourne à une musique « primitive », c’est-à-dire la musique aborigène, 
"la musique de l’ Amérique du Nord, des Indiens; où ils pensent que la terre, la matière n’existe 
"qu’une fois que cela a été dit dans l’immatériel. 
"La musique est celle qui dit, informe l’immatériel, et, ensuite les choses arrivent. 
"Dans la culture mexicaine, précolombienne, il y avait cela qui sont représentés par les rituels de prière, "tout ce qui est souffle, ça fend l’air, même le son. 
"Ce concert de réalités humaines, c’est mettre en mots le fait que la réalité augmentée que l’on nous "propose aujourd’hui, n’est qu’une réalité finie. 
"Pensée par des hommes qui ont bien l’intention de nous rassurer en nous disant que cela s’arrête là. 
"Il faut y aller, c’est self. 
"La vie n’a rien de self. 
"C’est en prenant des risques que l’on arrive à rencontrer qui on est profondément. 
"Ce que l’on a faire sur cette terre, ici et maintenant. 
"Ce que je ressens fort, je ne pas dire que je crois, parce que je, je reste profondément; 
"il y a des choses que je sens à l’intérieur de moi. 
"Quant, tout d’un coup on me dit des choses, c’est ça. 
"Cette idée de la réincarnation, l’âme s’incarne « pour apprendre », nous sommes Maître de quelque "chose, dans ce cas là, nous avons choisi les parents, notre âme a choisi nos parents. 
"Ce sont des questions de croyance, et, de sentir à l’intérieur de soi. 
"Pour moi, cela me va bien. 
"Quand j’ai commencé à travailler sur les questions de spiritualité , ça m’ a énormément apaiser , 
"c’est-à-dire que je ne suis plus une victime, j’ai un choix dans tout ça. 
"Les épreuves que j’ai eu à traverser sont là pour me permettre de guérir de quelque chose. 
"Les choses dures, Les maladies sont là, même d’une forme physique, pour transformer. 
"Il y a une transformation à ce moment là. 
"On peut effectivement, tomber sur l’ Alchimie. Il y a une transformation pour moi vers l’avenir des "choses qui sont vécues, par chacun d’entre nous, au travers de notre parcours, et, des relations, et d’où on "vient. On les vit difficilement, on a tous des choses différentes à ce niveau là. 
"Ça me permet d’avancer avec tranquillité, de comprendre une recherche de vie, qui est ma foi. 
"il y a une grande logique; si l’on regarde le monde occidental, cela peut-être très chaotique. 


"Mais, j’ai toujours été en recherche de musique. 
"Qu’est-ce qu’il faut pour arriver à jouer ? 
"La Musique doit avoir deux options, elle est l’émanation de quelque chose et elle est aussi, qu’est-ce que "l’on veut créer demain?
"Aujourd’hui, j’accepte de le prendre entièrement en charge. 
"J’étais à la recherche de mettre tous les bouts ensemble pour donner et transformer un rêve de l’humain, "de notre humanité aujourd'hui? 
"Depuis longtemps, je dis qu’il faut transformer le rêve de l’humanité. 
"Un jour, en rentrant d’ Argentine, on peut être bien pensant, de gauche, et de vouloir aider les autres, 
"ça ne marche pas. 
"Parce que si le rêve, c’est d’avoir beaucoup d’argent, une grosse Cadillac, ça ne marchera jamais. 
"C’est le rêve de beaucoup de gens, d’accord, c’est réducteur ce que je dis. 
"Mais, c’est là que je cherche à œuvrer pour une ouverture de cœur et une ouverture de la paix. 
"Ce disque "EN MI CORAZÓN" est un moment de passage.
"Je décide de dire au monde qui je suis, par rapport à cette musique en prenant des risques.
"Il y a une certaine mise à nue. 
"J’accepte d’enregistrer ma flûte toute seule, j’accepte d’enregistrer ma voix qui est la dernière arrivée, 
"le bandonéon, c’est pareil, tout ça, il faut que cela soit de la dentelle, je n’accepte pas les enregistrements "qui ne sont pas prêts. 
"Nous sommes là, pour amener quelque chose au monde, côté lumineux, côté ombre, j’en sais rien. 
"Nous pouvons donner à l’ IA la production musicale, car les personnes depuis longtemps ont déjà oublié "ce qu’est l’art. 
"Bien évidemment la copie, on peut toujours la faire et on peut la donner à une puissance de calcul, 
"le résultat est dans une boîte. 
"Nous sommes obligés de penser à une certaine vitesse, ça nous oblige à penser dans un tempérament 
"« tempéré ou non tempéré », on a vingt mille vélocités ?


NINON VALDER "EN MI CORAZÓN" 
Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com

"J’ai mis du temps. 
"Je ne veux pas faire de la musique poubelle. 
"Je veux laisser une trace, qui est une vraie trace. 
"Quelque chose ou l’ on peut s’appuyer dessus, comme les grands disques des grands musiciens. 
"J’ai mis du temps, je suis un peu lente.
"Mais au moins, je suis heureuse de ce disque "EN MI CORAZÓN".

« En mi Corazón célèbre le cœur, que nous avons tous, battant.
Et l'amour qui nous enlace à chaque jour de notre vie. »

NINON VALDER "EN MI CORAZÓN" 
Crédits photo : @gerardpocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com

Entretien signé: Gérard POCQUET Membre SACD

Promotion France : VEEV COM

Sèverine Berger

Ainsi Parlait l' Art. L' Art Universel.
L' Art Sacré.
L' Art Singulier, d' Ici et d'Ailleurs. 
L'Art de Marque Qui se Démarque.
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