RAMBERT DANCE IN PEAKY BLINDERS DANCE THE REDEMPTION OF THOMAS SHELBY à LA SEINE MUSICALE
Hier soir, à LA SEINE MUSICALE
RAMBERT DANCE IN PEAKY BLINDERS DANCE
THE REDEMPTION OF THOMAS SHELBY
Un spectacle, c'est l' agencement d'un Tout, la billetterie, le prix des places, choisir sa place en connaissant ou en ne connaissant pas le lieu, les gradins, l'emplacement de la scène, le confort du fauteuil
ou sa chaise ainsi que le transport pour s'y rendre. Ensuite le spectacle, sa qualité, sa réminiscence,
son écho, ce qui va en rester. Enfin, rentrer chez soi, satisfait ou non, mais pas remboursé.
Ce soir là, fini, l'expérience du client ou du spectateur Roi.
De Paris, l' Ïle Seguin est un calvaire pour la rejoindre en transport en commun.
Métro, marche à pieds, tramway et marche à pieds.
Un taxi, à Paris, un vendredi soir, sous la pluie, il ne faut pas y compter.
Dernier choix, la voiture. Sous la pluie. GPS. Départ 18h pour 20h début du show.
Arrivée 19h, le GPS nous égare; nous voilà arrivé. Recherche de parking, sortie sous la pluie,
marche à pieds, franchir et monter un pont dont le revêtement est glissant.
À la sortie du pont, l'on aperçoit les tentes de sécurité qui contrôlera pour la deuxième fois les billets
et un semblant de fouille corporel et ouverture des sacs. .
Eux, les professionnels de la sécurité sont sous la tente, protégés; les futurs spectateurs sont sous la pluie. Avec leur accord, il est possible de rentrer dans un bâtiment sans âme.
Il faut se sustenter, le hot-dog et un brownie au chocolat, 9€80, la bouteille d'eau 3,80 €.
Revigoré, à 20h, assis sur des fauteuils chaise, bonjour le confort, devant, un crâne qui bouche la vue
de la scène, il va falloir se déporter de gauche ou droite, si le crêne ne vacille pas trop ou si son coccyx
ne le démange pas trop ou s'il ne se gratte pas le dessus de la tête, ce qu'il a commencé à faire.
La première partie commence.
Une ambiance musicale de Performers, les hertz doivent battre la mesure des fréquences autorisées.
Une voix off en anglais se fait entendre, un texte en français apparaît dans les hauteurs,
ce qui amène les yeux à quitter la scène. Intermède de lecture pour les non anglophones.
À lire, ce n'est pas du Shakespeare, la narration est pauvre.
Pendant le spectacle la femme du crâne chauve, on ne sait pour quelle raison, prise de démangeaisons soudaines, s'est mise à s'ébouriffer les cheveux, projetant à la cantonade son lot de pellicules
et de cheveux morts.
Merci, pour les voisins, merci, pour la qualité de l'air à respirer.
Entracte de 20 minutes.
Une première partie "Musicale Live" dont le récit paraît confus, mais, la chorégraphie, les décors,
les costumes, le jeu de lumière et de mise en scène sont au rendez-vous.
Mais, une heure de spectacle, qui laisse sur sa faim; sûrement trop d'attente musicale dans le mimétisme d'une projection mentale de la série et de son titre phare.
Nick Cave & The Bad Seeds - Red Right Hand (Official Video)
Dans le quartier des VIP, les gens se plaignent, ils ont mal aux vertèbres cervicales à force de pencher
la tête en arrière pour voir la scène. En compensation, ils ont eu une assiette de charcuterie comprise dans le prix de la chaise.
La deuxième partie est de meilleure qualité. Super happy end avec le ballet final sur Nick Cave & The Bad Seeds - Red Right Hand (Official Video)Pour conclure, une superbe machine marketing de Music Live se révèlant sur le titre de Nick Cave & The Bad Seeds - Red Right Hand (Official Video).
Chapeau bas aux concepteurs, aux artistes.
Gérard Pocquet
@gerardpocquet
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