"Masque de Shiva" 6e siècle Rotonde Regards sur le monde indien MUSÉE BnF Richelieu PARIS
"Masque de Shiva"
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6e siècle
Laiton
Découvert en 1832 près de Peshawar (Pakistan actuel)
Dpt Monnaies, médailles et antiques
Ce masque du dieu Shiva, qui était probablement fixé sur un char lors de grandes processions,
fut découvert par le général français Auguste Court (1793-1880), alors au service du Maharaja sikh
de Lahore, Ranjit Singh (1780-1839). Il est l'œuvre d'un artiste de l'ancien Gandhara (entre le Pakistan
et l'Afghanistan actuels) mais s'apparente aux masques processionnels (mohra) utilisés dans l'Etat
de l'Himachal Pradesh, proche du Cachemire.
Rotonde
Regards sur le monde indien
Du 12 octobre 2024 au 6 avril 2025, la présentation de la Rotonde emmène le visiteur à la découverte des cultures de l'Inde, dans le sillage des missionnaires, militaires ou administrateurs éclairés à l'origine des collections indiennes de la BnF depuis le 18e siècle.
Exceptionnelles par leur intérêt scientifique ou artistique, rarement montrées, ces collections témoignent des différentes facettes de la civilisation du sous-continent.
Les manuscrits des textes fondateurs, sur feuilles de palmier ou sur papier, attestent des débuts des études indiennes en France, tandis que l'art de la miniature indo-persane est abordé à travers quelques exemples issus de la collection constituée en Inde et offerte à la Bibliothèque au 18e siècle par Jean-Baptiste Gentil.
L'intérêt des Occidentaux pour l'architecture et les mœurs du sous-continent est représenté
Exceptionnelles par leur intérêt scientifique ou artistique, rarement montrées, ces collections témoignent des différentes facettes de la civilisation du sous-continent.
Les manuscrits des textes fondateurs, sur feuilles de palmier ou sur papier, attestent des débuts des études indiennes en France, tandis que l'art de la miniature indo-persane est abordé à travers quelques exemples issus de la collection constituée en Inde et offerte à la Bibliothèque au 18e siècle par Jean-Baptiste Gentil.
L'intérêt des Occidentaux pour l'architecture et les mœurs du sous-continent est représenté
par les « company paintings », ces œuvres réalisées par les artistes indiens pour la clientèle européenne
et par les premières photographies de temples et monuments hindous produites vers 1858 par le militaire Britannique Linnaeus Tripe. Enfin, un ensemble d'œuvres illustre la fascination de l'Europe pour la riche tradition indienne de danse et de théâtre, depuis Shakuntalâ de Kâlidasa, adaptée au 19° siècle,
jusqu'aux productions du 20e siècle, avec les chorégraphies de la franco-indienne Nyota Inyoka
dans l'entre-deux guerres et les créations contemporaines de Peter Brook.
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