Le Dibbouk - Fantôme du monde disparu - Exposition Paris mahl Musée d' art et d'histoire du Judaïsme


Moses Lilien Ephraim, illustration pour Die Bücher der Bibel (Les livres de la Bible), Braunschweig, George Westermann, 1909.  Le Dibbouk - Fantôme du monde disparu
Crédits photo : Gérard Pocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com
L’exposition du Dibbouk. Le fantôme disparu, renvoie à des mythes issus de la culture juive.
De par cet événement, le Musée d’ Art et de l’ histoire du Judaisme nous offre une visite étonante où foisonnent des œuvres magistrales, en autres Marc Chagall.
Le chemin qui nous est proposé est celui de la légende, de rituel, et « du refoulé » mettant en scène par la peinture, la sculpture, le théâtre, la littérature et le cinéma, un esprit errant qui possède les vivants.

Cela reflète les croyances culturelles et spirituelles, ainsi que les préoccupations sociétales liées à l'au-delà et à l'âme.
"Je vous invite à découvrir ces œuvres d’art fascinantes en consultant  les posts futurs qui seront diffusés sur le blog "ainsiparlaitlart.blogspot.com". 
Gérard POCQUET
***
Le Dibbouk
Fantôme du monde disparu
En hébreu, dibbouk signifie « lié, attaché ».

Dans la tradition juive, un dibbouk est une âme errante qui prend possession d'un être vivant.
Cette figure doit sa notoriété à l'écrivain et ethnographe russe Shloyme ZanvI
Rapoport (1863-1920), connu sous le nom de plume de Sh. An-ski.

Inspiré par les légendes collectées lors de ses expéditions ethnographiques dans les shtetlekh (bourgades) de Podolie et de Volhynie, il écrit en 1914 son œuvre la plus fameuse, la pièce Entre deux mondes. 
Le Dibbouk. 
Cette histoire d'une jeune femme possédée par l'esprit du fiancé qu'elle n'a pu épouser, et qui finit 
par en mourir, compose un Roméo et Juliette du Yiddishland aux accents surnaturels.
Créé en 1920 à Varsovie, Le Dibbouk s'impose dans de nombreuses langues comme le texte le plus célèbre du théâtre juif. Deux ans plus tard à Moscou, la pièce est mise en scène en hébreu par le théâtre Habima, qui s'installera ensuite en Palestine mandataire avant de devenir le théâtre national 
de l'État d'Israël.

En 1937, l'adaptation de l'œuvre par le réalisateur polonais Michal Waszynski marque l'apothéose 
du cinéma yiddish. Entre expressionnisme et ethnographie, ambition esthétique et souci documentaire, 
le film met en scène un judaïsme européen qui, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, se rapproche 
de l'abime.

Après la Shoah, l'œuvre restera présente à la scène, mais aussi à la télévision et sur grand écran, 
comme symbole de la résilience du judaïsme, tandis que le thème du dibbouk sera investi par les artistes contemporains comme un « retour du refoulé», clé de compréhension d'une identité juive obsédée 
par un passé traumatique.
De cet extraordinaire succès, nombre d'archives ont disparu dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. L'exposition réunit le précieux matériel préservé, et prolonge l'exploration du thème à travers ses développements dans l'après-guerre jusqu'à l'art contemporain.


Musée d' art et d'histoire du Judaïsme
https://www.mahj.org/fr

Hommage au Capitaine Dreyfuss
Musée d' art et d'histoire du Judaïsme
https://www.mahj.org/fr
Crédits photo : Gérard Pocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com
 Le Dibbouk - Fantôme du monde disparu https://ainsiparlaitlart.blogspot.com




THE DIBBUG.

PHANTOM OF THE LOST WORLD

In Hebrew, dybbuk means "adhered, attached". In Jewish tradition, a dybbuk is an errant soul that takes possession of a living being.

This figure owes its notoriety to the Russian author and ethnographer

Shloyme Zanvl Rapoport (1863-1920), better known by his pen name, Sh. Ansky.

Inspired by legends he collected during his ethnographic expeditions to the shtetlekh (villages and small towns) in Podolia and Volhynia, he wrote his most famous work, the play The Dybbuk. Berween Twa Worlds in 1914, A Yiddishland transposition of Romeo and Juliet with supernatural overtones, it tells the story of a young woman possessed by the spirit of the deceased fiance she was unable to marry and who finally dies herself.

Premiered in 1920 in Warsaw and translated into many languages, The Dybbuk became the most famous play in Yiddish theatre. Two years later in Moscow it was staged in Hebrew by the Habima Theatre, which later moved to Palestine and became the national theatre of Isracl. In 1937, the play's adaptation by the Polish film director Michal Waszynski marked the apotheosis of Yiddish cinema. A blend of acsthetic ambitions and documentary concerns, the film also shows European judaism on the brink of the abyss with the approach of World War Two.

After the Holocaust, the play continued its career on stage, on television and in the cinema as a symbol of the resilience of judaism, while the theme of the dybbuk has been treated by contemporary artists as a return of the repressed" and as a key to understanding a Jewish identity obsessed by a traumatic past.

Much of the archival material documenting this extraordinary success disappeared in the upheavals of World War Two. This exhibition features priceless testimonies still in existence and furthers the theme's exploration in its post-war developments and contemporary art.

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