Yan Pei-Ming · Exposition "Eye to Eye" jusqu'au 20 décembre 2025 · Galerie Thaddaeus Ropac Paris Pantin 69, avenue du Général Leclerc, Pantin · Press Release
Thaddaeus Ropac Paris Pantin présente une exposition de nouvelles œuvres de Yan Pei-Ming,
la première présentation personnelle de l’artiste franco-chinois dans la galerie de Pantin.
Dans des formats variant du monumental à l’intime, Yan Pei-Ming peint un éventail de sujets
– des lions et des singes ; Pablo Picasso et l’artiste lui-même en tant que pape – entrecoupés d’autoportraits. Alliant l’animal et l’humain, le mythique et le personnel, la tradition et la spontanéité,
les œuvres exposées isolent la force de vie partagée que l’artiste cherche à articuler dans sa pratique du portrait.
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| Yan Pei-Ming · © Yan Pei-Ming, ADAGP, Paris · Exposition "Eye to Eye" Crédits photo: @gerardpocquet_ainsiparlaitlart Le Mercredi 10 décembre 2025 · Pantin · https://ainsiparlaitlart.blogspot.com |
L’œuvre de Yan Pei-Ming s’inscrit invariablement dans l’histoire de la peinture européenne,
mais ces dernières années, il s’est de plus en plus inspiré de son héritage chinois qu’il combine
avec des traditions occidentales.
Dans l’exposition, il reprend à plusieurs reprises le motif du lion, dont l’importance dans l’histoire de l’art
résonne à travers les époques et les cultures. Les deux lions qui se tiennent en sentinelle, flanquant l’entrée de la galerie de Pantin, rappellent la tradition chinoise des lions gardiens : un ornement architectural censé avoir de puissants effets protecteurs lorsqu’il est placé à l’entrée d’un bâtiment. L’artiste, dont l’atelier
Dans l’exposition, il reprend à plusieurs reprises le motif du lion, dont l’importance dans l’histoire de l’art
résonne à travers les époques et les cultures. Les deux lions qui se tiennent en sentinelle, flanquant l’entrée de la galerie de Pantin, rappellent la tradition chinoise des lions gardiens : un ornement architectural censé avoir de puissants effets protecteurs lorsqu’il est placé à l’entrée d’un bâtiment. L’artiste, dont l’atelier
à Dijon recèle de livres sur les maîtres anciens européens, cite également Daniel dans la fosse aux lions (1614–16) de Pierre Paul Rubens, ainsi que les représentations de la créature par Eugène Delacroix, comme autant d’influences pour ses propres peintures. La théâtralité de Rubens ou le drame romantique
de Delacroix sont transposés dans le langage pictural propre à Yan Pei- Ming, caractérisé par de fervents coups de pinceaux et des coulures de peinture. L’artiste n’exécute pas de dessins préparatoires
avant de poser le pinceau sur la toile : il travaille directement avec la peinture, formant ses figures couche après couche. Bien que ses nouvelles œuvres témoignent de l’approche expressive pour laquelle
il est reconnu, il les décrit comme « moins impulsives qu’auparavant » : dans la dernière couche
de peinture, en particulier, il solidifie chaque image avec une intentionnalité qui dément son aspect presque abstrait lorsqu’on l’observe de près.
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Yan Pei-Ming , portrait de l’artiste Photo : Marie Clérin Caption and courtesy information: Toutes les images © Yan Pei-Ming, ADAGP, Paris |




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