"Râgini Todi & âgini Bhairavî " Rotonde Regards sur le monde indien MUSÉE BnF Richelieu PARIS
Râgini Todi Crédits photo : Gérard Pocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com |
Râgini Todi
École du Rajasthan
19e siècle
Dpt Manuscrits
Reproduction
Aux rága, modes musicaux masculins, sont associées leurs contreparties féminines, les râgini. Todi est représentée sous les traits d'une jeune femme jouant de la vinâ, un luth à double resonateur, pour un couple d'antilopes. Un poème en vieil hindi décrit le sentiment amoureux que doit provoquer ce thème musical.
Râga Bhairav Crédits photo : Gérard Pocquet https://ainsiparlaitlart.blogspot.com |
Râgini Bhairavî
18e siècle
Dpt Manuscrits
Reproduction
Les râgamâla, ou « guirlandes de modes musicaux », illustrent par des compositions picturales stéréotypées le sentiment qui doit émaner des râga et le moment de la journée au cours duquel ils doivent être joués La ragini
Bhairavi est représenti hous les traits d'une jeune femme
ammage
avec sa suivante
sous la
forme du linga
En écoute : se déplacer à la Rotonde Regards sur le monde indien MUSÉE BnF Richelieu PARIS
Lors de l'Exposition coloniale
ars coloniaux», dont
lar par le musicien en Das, sont réalisés
par l'Institut de Phonétique et le Musée de la parole et du geste de l'Université de Paris, avec le soutien de la firme discographique Pathé.
A droite : Râga Bhairavi
Bhairavi est un râga du matin très souvent joué par les musiciens indiens.
Il est joue sur le sitar, luth indien a long manche utilisé dans la musique savante de l'Inde du Nord.
À gauche : Râga Todi
Joué dans la matinée, le râga Todi a la particularité d'omettre la cinquième note (dominante) de la gamme montante. Pensive et mélancolique sur un tempo lent, sa mélodie se montre enjouée et festive sur un tempo plus rapide.
Dpt Son, vidéo,
Rotonde
Regards sur le monde indien
Du 12 octobre 2024 au 6 avril 2025, la présentation de la Rotonde emmène le visiteur à la découverte des cultures de l'Inde, dans le sillage des missionnaires, militaires ou administrateurs éclairés à l'origine des collections indiennes de la BnF depuis le 18e siècle.
Exceptionnelles par leur intérêt scientifique ou artistique, rarement montrées, ces collections témoignent des différentes facettes de la civilisation du sous-continent.
Les manuscrits des textes fondateurs, sur feuilles de palmier ou sur papier, attestent des débuts des études indiennes en France, tandis que l'art de la miniature indo-persane est abordé à travers quelques exemples issus de la collection constituée en Inde et offerte à la Bibliothèque au 18e siècle par Jean-Baptiste Gentil.
L'intérêt des Occidentaux pour l'architecture et les mœurs du sous-continent est représenté par les « company paintings », ces œuvres réalisées par les artistes indiens pour la clientèle européenne et par les premières photographies de temples et monuments hindous produites vers 1858 par le militaire Britannique Linnaeus Tripe. Enfin, un ensemble d'œuvres illustre la fascination de l'Europe pour la riche tradition indienne de danse et de théâtre, depuis Shakuntalâ de Kâlidasa, adaptée au 19° siècle, jusqu'aux productions du 20e siècle, avec les chorégraphies de la franco-indienne Nyota Inyoka dans l'entre-deux guerres et les créations contemporaines de Peter Brook.
La Cour d' Honneur MUSÉE BnF Richelieu PARIS
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